Je m’émeus de m’émouvoir à te voir aller
Au va-et-vient de ta poitrine qui s’attèle
À respirer l’air salin d’une odeur en déclin
Qui dilate enfin les pores de tes mains.
Sous-vide de sens dans l’ignorance
Tu t’abstiens d’humer cette fragrance
D’une particule en cure de lune au soleil
Quand je pense aux corps qui bougent encore en veille.
Toujours faut-il qu’éclosent au matin
Les spasmes qui transpercent ton âme et renversent
Le leurre qui t’habite et qui soudain s’éteint
Ancrage dans ces rayons qui renversent les averses.
Je suis là scindé et aussi borné
À étendre ces cendres d’une vie dépassée
Le vent agit ainsi pour celui qui le veut
Quand seul au milieu il exauce tous tes vœux.
Mer et pair
Vert Envers
Ton sur Ton
Jaune sur bleu